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Mon Everest à moi
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8 novembre 2008

Mon poids

Jeudi dernier sur la balance des HUG s'affichaient: 159kg400. Un kilo de plus, mais comme la dernière fois je sortais d'une gastro, ce kilo représente l'eau que j'ai récupéré.

Je suis donc restée stable depuis le 17 septembre. Cela signifie que malgré ma tempête de compulsions alimentaires j'ai réussi à trouver un équilibre grâce à l'activité physique. C'est déjà un pas énorme pour moi car en avril encore mon poids ne cessait d'augmenter.

J'ai tout de même confié à Béatrice la peur qui me hante d'échouer dans ce programme qui représentait à mes yeux ma dernière chance. En ce moment je me sens en hibernation, plus fatiguée, je n'en peux plus de mes courbatures, et j'ai envie de rester tranquille à la maison.

Elle m'a rappelé que c'est toujours ma chance, qu'il me reste encore du temps et que ces périodes plus difficiles ne signifient pas un échec du tout. Si on compare mon cheminement à l'ascension de l'Everest j'ai simplement besoin de souffler un peu, de prendre un chemin moins raide, ou de rester quelques temps au même endroit. Elle m'a aussi rappelé que l'automne tout comme le printemps est une période plus propice à la fatigue ou la déprime.   

L'objectif que j'ai choisi est de conserver l'activité physique à une cadence moins soutenue mais en respectant au minimum les recommandations de l'OMS, soit 6x 30 minutes par semaine. Je me suis aussi fixé l'objectif d'essayer d'y trouver du plaisir, car pour l'instant même si je ne la déteste plus, je la pratique comme une discipline que l'on doit s'imposer et non comme un loisir.

Pour y arriver Béatrice m'encourage à varier un maximum, soit en changeant souvent d'exercices wii-fit, soit en explorant d'autres activités physiques.

Etant donné que j'aurai rendez-vous avec la psychologue presque chaque semaine nous allons espacer les rendez-vous avec Béatrice à une fois par mois afin de ne pas trop me surcharger. Mais la porte reste ouverte et nous pouvons réintégrer la fréquence prévue au départ de tous les quinze jours si le besoin s'en fait sentir.

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